Attention à la désinformation !!
En effet, le nouvelles recommandations de la HAS (Haute Autorité de Santé) en matière de kinésithérapie respiratoire ont été mal interprétées par les médias.
A aucun moment la HAS ne dit qu’il ne faut pas consulter de kinésithérapeute en cas de bronchiolite.
Si, pour les 3% d’enfants hospitalisés, la kinésithérapie ne diminue pas le temps d’hospitalisation, pour les 97% des 460 000 enfants atteints de bronchiolite, le rôle du kinésithérapeute est essentiel.
En effet, la prise en charge par le kinésithérapeute va bien plus loin que le simple drainage bronchique. Le kinésithérapeute ausculte, évalue et réoriente le bébé vers les urgences ou le médecin traitant au besoin. Il rassure et accompagne les parents. C’est un acteur-clé de l’éducation à la santé.
La mise en place de réseaux de kinésithérapeutes dès les années 2000 a permis de réduire de manière significative le recours aux urgences et la durée d’hospitalisation des nourrissons atteints de bronchiolite.
La HAS valide donc l’organisation en réseau pour assurer une surveillance de l’enfant et une éducation des parents, le rôle du kinésithérapeute ne s’arrêtant pas à la simple dispensation de techniques de désencombrement.